400 enfants des écoles de Wattrelos ont planté, en janvier 2023, deux micro forêts urbaines avec des salariés des entreprises Innocent et Tape à l'œil, ainsi qu'avec les citoyens volontaires dans le quartier du Touquet Saint-Gérard (à côté de l'école Anatole-France) et de la Martinoire (en bordure du boulevard Mauroy, au bout de la carrière Grimonprez), soit une surface de 550 m2 et 1650 arbres / arbustes.

Des micro-forêts naturelles bénéfiques pour la biodiversité, plantées selon la méthode du botaniste japonais Akira Miyawaki. L'objectif est de recréer très rapidement l'écosystème d'une forêt naturelle de notre région avec des essences locales (plus de 15 essences différentes).

Un projet à dimension environnementale, sociale et pédagogique, donc.

Les élèves des écoles ont été préalablement sensibilisés par des ateliers pédagogiques en classe sur l'importance de l'arbre et de la forêt pour l'équilibre de la vie sur terre ; ils ont planter leur micro-forêt près de chez eux, accompagnés d'adultes volontaires ; la pédagogie sera assurée durablement par des ateliers durant les deux printemps qui suivent les plantations et des chantiers participatifs seront organisés pour entretenir la forêt.

Le projet est soutenu à hauteur de 50 % par des acteurs privés :

Les 50 % restants sont financés par la Ville (25 %) et la Région (25 %)

Le projet est réalisé par l'entreprise BeeForest, spécialisée dans la création de micro-forêts urbaines naturelles, participatives et pédagogiques. Elle apporte son expertise technique, ainsi que le volet sensibilisation et animation des citoyens, petits et grands, dans le projet, ainsi que son aide à la recherche de financement privés (www.beeforest.fr).

La micro-forêt a été inventée par le professeur japonais Miyawaki.

Le principe est de planter densément (3 arbres par m2) et aléatoirement, comme dans la nature.

Après deux à trois ans, la forêt mesure déjà 3 mètres et plus aucun entretien n’est nécessaire.

Cette technique permet d’accélérer le temps : on obtient une forêt en 20 ans au lieu de… 200 !

Une mini-forêt urbaine fonctionne comme une forêt primitive, elle restaure le sol, favorise l’infiltration de l’eau, crée d’excellentes conditions de biodiversité, tempère la chaleur l’été et améliore la qualité de l’air (elle restitue de l’oxygène et absorbe 50 % des particules fines).